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Title: Carte postale autographe inédite signée de Max Ernst adressée à son ami Joë Bousquet
Description: Paris n.d. (circa 1934), 13,8x9,1cm, une carte postale. Carte postale autographe inédite signée de Max Ernst, 21 lignes rédigées à l'encre bleue d'une écrite fine et serrée. Plusieurs ratures et soulignements de la main de Max Ernst. Photographie de l'oeuvre 68 de Max Ernst au recto, représentant deux bustes de femmes de dos et de face peints des deux chiffres constituant le nombre « 68 ». Nous n'avons pas trouvé d'autre exemplaire de cette carte postale qui ne semble pas avoir été commercia­lisée. Deux photographies originales représentant cha­cun des bustes sont cataloguées dans le fonds André Breton sous l'occurrence « Album photo de travail pour La Révolution surréaliste » et ont été réalisées vers 1929 (Vente Breton 2003, lot 5085). Ces photogra­phies ne semblent pas avoir été retenues pour l'illus­tration de la revue. Importante carte autographe signée de Max Ernst adressée à Joë Bousquet, témoignant de l'indéfectible amitié qui lia les deux artistes du­rant plusieurs décennies. Lors du combat de Vailly en mai 1918, le lieutenant Joë Bousquet âgé de 21 ans, fut touché à la colonne vertébrale par une balle allemande ; gravement paraly­sé et contraint de rester alité pour le reste de son exis­tence, il aménagea sa chambre au 53 rue de Verdun à Carcassonne. Durant l'entre-deux guerres et la seconde guerre mondiale, Joë Bousquet accueillit chez lui les plus emblématiques figures intellectuelles du XXème siècle : Gide, Valéry, Aragon, Éluard, Michaux, Paul­han, Ponge, Simone Veil...Quelques illustres peintres surréalistes firent également le déplacement jusqu'à Carcassonne : Magritte, Ubac, Bellmer... On estime à 150 le nombre de toiles et de dessins qui furent suc­cessivement accrochés sur les murs de la « grande cabine boisée de sous-marin » (Pierre Guerre) où se sont côtoyées les productions d'Arp, Bellmer, Brauner, Chagall, Dali, Derain, Dubuffet, Fautrier, Kandinsky, Klee, Lhote, Magritte, Malkine, Masson, Michaux, Miro et Picabia. Mais Bousquet réserva une place d'honneur aux oeuvres d'Ernst dont il possédait 28 toiles, collages et dessins. C'est grâce à l'entremise de Gala, alors mariée à Paul Éluard, que Max Ernst fit la connaissance du gisant de Carcassonne. Ernst rendit dès lors souvent visite à Bousquet (« Je ne sais pas encore si ma destinée me fera passer aux environs de Carcassonne cet hiver ») et lui fit parvenir plusieurs de ses tableaux et collages : « je vous envoie ces deux photos de Loplop pour que vous le voyiez. » Loplop, oiseau onirique qui hante les collages d'Ernst depuis 1928, est un véritable double poétique de l'artiste. Cet alter ego est appa­ru pour la première fois dans les romans collages du peintre La Femme 100 têtes et particulièrement Une semaine de bonté, ouvrage qu'il évoque ici : « Je ferai suivre bientôt j'espère, un livre que je viens de terminer. » Il ajoute : « Est-il nécessaire de vous dire que j'attends le vôtre avec impatience. » Le livre dont il est ici question est Une passante bleue et blonde. Importante carte autographe inédite, émouvant témoignage du lien intellectuel et amical privilégié qu'entretinrent Max Ernst et Joë Bousquet jusqu'à la mort de ce dernier. - Paris n.d. (circa 1934), 13,8x9,1cm, une carte postale. [AUTOMATIC ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] 43150

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Price: EUR 2000.00 = appr. US$ 2173.69 Seller: Librairie Le Feu Follet
- Book number: 62737

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