Author: COMO BERNARDO DA Title: Lucerna inquisitorum haereticae pravitatis et eiusdem Tractatus de strigibus
Description: Ex officina Bartholomaei Grassi, Romae 1584, in-4 (15,5x22,3cm), (8) 184pp. (22) sig. +4 A-Z4 a-b4 c1 c6, relié. Nouvelle édition, très rare. L'originale parut en 1566. Marque de l'éditeur en page de titre. Marque de l'imprimeur Vincencius Accoltus au colophon. Cette édition est augmentée de deux traités de J. Gerson (banni en son temps pour avoir soutenu Charles VII, légitimé par la « sorcière » Jeanne d'Arc), l'un sur la contestation en matière de foi, l'autre sur les signes pertinents de l'hérésie. Édition réalisée, annotée et commentée par Francesco Pegna. Reliure en pleine basane brune postérieure (ca 1850) inspirée d'une reliure Renaissance, dos à nerfs janséniste, titre et date dorés, large frise d'encadrement floral à froid sur les plat doublée de filets gras à froid. Manque au mors supérieur en queue. Petits accidents en tête. Frottements. Manquent les feuillets c2, c3 et c4 de table. Ex-libris Picard Avenionsis. En Italie, l'Inquisition romaine succéda à celle médiévale par l'initiative de Sixte IV en 1542, suivant le modèle de l'Inquisition espagnole de 1478, et fonctionna presque partout jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, alimentée par une riche doctrine qui se forma dans le sillage de la tristement célèbre encyclopédie de démonologie des deux dominicains allemands Institoris et Sprenger : le renommé Malleus maleficarum de 1486. Le premier qui se posa dans ce sillage fut l'enquêteur dominicain Bernardo Rategno da Como qui, à peu près vingt ans après, faisait parfaitement propre l'esprit du travail de Krämer Institoris, dans son traité De strigis : l'œuvre se trouve en appendice du manuel auquel l'auteur doit sa renommée, le Lucerna inquisitorum haereticae pravitatis, terminée en 1510 mais publiée de manière posthume la première fois à Milan en 1566. Bernardo da Como décrit les sorcières comme une secte bien organisée, dont le but est d'ourdir un complot guidé par Satan contre la vraie religion. L'auteur consolide l'idée que les sorcières ne se contentent pas de sortilèges mais qu'elles sont des adoratrices de Satan et par conséquent qu'elles doivent être traités comme les hérétiques, c'est pourquoi l'Inquisition est le plus éminent secours contre la sorcellerie. Da Como note l'incapacité de pleurer chez les sorcières comme une des marques de Satan. La torture était d'autant plus acharnée qu'on pensait que les sorcières savaient résister à la douleur. En bref, l'auteur démontre la réalité des sorcières et du sabbat et la compétence inquisitoriale dans leur condamnation. Son manuel se présente par ordre alphabétique de sujets. Le traité des Striges fait référence au Strix, un rapace nocturne accusé de sucer le sang des animaux. Les sorcières étaient en effet accusées de la même façon de sucer la vie des enfants, et on les tenait responsable d'une grande partie de la mortalité infantile. - Ex officina Bartholomaei Grassi, Romae 1584, in-4 (15,5x22,3cm), (8) 184pp. (22) sig. +4 A-Z4 a-b4 c1 c6, relié. [AUTOMATIC ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] 43263
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Price: EUR 1000.00 = appr. US$ 1086.85 Seller: Librairie Le Feu Follet
- Book number: 63777
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